Un accroc et de l'indulgence

Où je constate un premier écart, et où je me pardonne

Aïe !

Voilà un premier accroc. Deux jours sans écrire (et sans publier), à peine 15 jours après avoir commencé un challenge d'écriture de 365 jours, ça fait mauvais genre.

Je pourrais aborder cet événement de deux façons.

La première, ce serait de me dire que c'est un échec, déjà. Que j'ai raté quelque chose. Je pourrai culpabiliser, me faire des reproches, me dévaloriser. J'arrêterai probablement le challenge.

L'autre façon, c'est de se dire que ce n'est pas grave. Que l'objectif du challenge, c'est d'abord d'écrire régulièrement, et que faire un 100% n'a que peu d'intérêt. Que je fais de mon mieux, avec mes moyens du moment et les aléas de la vie, et que ce n'est pas grave. Un peu d'indulgence avec moi-même ne nuit pas.

J'ai hésité, depuis deux jours, entre ces deux approches. J'ai finalement choisi la seconde. Donc, je n'ai pas écrit ces deux derniers jours. Il y a d'excellentes raisons à cela, et ce n'est pas grave.

L'important est de garder le cap et de persévérer. Ne pas se mettre de pression inutile, ne pas se condamner à l'échec. Une forme de bienveillance, envers soi.

En plus, autant s'y préparer. Vu mon programme de la semaine prochaine, il est hautement improbable que je n'ai pas un ou deux ratés. Ce n'est pas grave. Je ferai de mon mieux.